Jérusalem 2008 !
Par Sabine Badré, participante de Ville d'Avray au pèlerinage diocésain en Terre Sainte
(faites glisser la souris sur chaque photo pour lire la légende)
Un pélerinage diocésain sur une terre à l'histoire poignante
Nous étions 7 de Ville d'Avray mais 300 du diocèse de Nanterre, répartis en groupes de 50, pour découvrir la terre Sainte et aller à la rencontre des chrétiens : ils veulent y rester et témoigner de l'Eglise du Christ malgré toutes les difficultés, ce que nous avons pu constater, le cœur serré souvent, mais dans une grande Espérance.
Monseigneur Daucourt nous a nourris d'homélies magnifiques qui nous ont fait prendre conscience de la force et des exigences de la foi, de l'urgence de l'évangélisation et de l'action du souffle de l'Esprit.
Sur cette terre poignante où le Christ est né, a vécu, a annoncé la Bonne Nouvelle de l'amour du Père pour chacun d'entre nous, a donné sa vie pour que nous ayons la vie en abondance, est ressuscité... nous étions dans une intense communion de prière avec les autres pèlerins, bien sûr, mais aussi avec tous ceux que nous avions laissés - et le monde entier.
Des lieux de mémoire et de foi
Le printemps de Galilée, la traversée du Lac qu'il nous semblait faire avec Jésus, après un temps de méditation au Mont des Béatitudes, le « oui » de Marie à Nazareth où nous ne cessions de nous réjouir dans l'exultation du « Magnificat », l'émotion à Bethléem au milieu d'une foule immense de pèlerins (beaucoup d'orthodoxes venus de Russie et des pays de l'Est) : autant de souvenirs vivants gravés dans notre cœur ! Nous n'oublierons pas non plus le sycomore de Zachée à Jéricho, sous lequel chantait l'eau de la source, le Mont de la Quarantaine.
Nos premiers pas avaient été dans le désert du Neguev, au bord de la Mer Morte, avec la découverte de Qumran où furent trouvés les plus anciens manuscrits bibliques. Nous avons terminé par Jérusalem. « J'étais dans la joie » pour reprendre les paroles du psaume, et malgré le terrible mur construit par les Israéliens pour diviser la ville, nous avons vécu des moments inoubliables : sur la via Dolorosa avec le chemin de croix, et à Saint Pierre in Gallicante (lieu du reniement de Pierre) dans un très beau temps de réconciliation, la procession avec les branches d'olivier pour arriver à Gethsémani, les rameaux avant la passion.
Au saint Sépulcre, nous étions très très nombreux, une densité presque affolante ! Mais nous sommes là au cœur de la mort et de la résurrection du Christ. Maintenant, « allons dans le monde entier, le Christ est avec nous jusqu'à la fin des temps ! »
L'expérience de l'Eglise Universelle
La première messe fut sur l'un des lieux présumés d'Emmaüs (il y en a 4 !) ; la dernière aussi, à Abou Gosh, chez les Bénédictins du Bec Hellouin : merveilleuse communauté, merveilleuse église... et un « Notre Père » en hébreu !
En différents endroits, nous avons retrouvé Pierre toujours prêt à suivre Jésus, pardonné, enthousiaste, spontané et si solide, si confiant en cet amour qui lui est révélé. « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les Paroles de la vie éternelle ». Nous sommes rentrés « le cœur brûlant », dans l'action de grâce et la louange, décidés dans la force de l'Esprit à continuer le pèlerinage, à marcher sans nous arrêter !
Merci au grand responsable et organisateur, le Père Hugues, merci aux prêtres qui nous ont accompagnés ! Gardons une grande place dans notre prière pour les chrétiens et tous les habitants de Terre Sainte.
Sabine Badré