Revue de presse du 22 mars 2009

Publié le par la paroisse

Articles disponibles au fond de l'église :

 

1/  La crise intégriste : après malentendus et, sans doute, maladresses de Rome, Benoît XVI a  répondu clairement aux questions que beaucoup se posaient, dans une lettre aux évêques publiée par La Croix. Du même quotidien nous donnons la condamnation du négationnisme par le Pape ainsi qu'une réflexion sur le bon usage des crises, par le cardinal Schönborn.

2/ Evolutionnisme, créationnisme, "intelligent design" : autant de thèmes qui continuent à faire débat pour certains croyants à travers le monde, 150 ans après la publication des théories de Darwin. A l'occasion de cet anniversaire, La Croix a préparé un important dossier sur le savant, ses idées et celles qui lui ont été prêtées, ainsi que les questions qui restent encore posées. De La Documentation Catholique est tiré un article rappelant comment l'Eglise s'est située par rapport à l'évolution et présentant la pensée de Benoît XVI sur ce sujet.

3/ La Parole de Dieu : tel était l'objet du synode des évêques d'octobre 2008. Après une présentation générale tirée de Famille Chrétienne, nous donnons les 55 propositions qui ont conclu ce synode : ce document de travail s'adresse aux exégètes et aux pasteurs mais aussi à tous ceux qui s'intéressent à la Bible. En annexe sont rappelés les 4 sens de l'Ecriture selon les Pères de l'Eglise et les 12 lectures validées par la Commission Biblique Pontificale.

4/ Interviewée par Panorama, l'écrivain Alina Reyes raconte avec simplicité son cheminement vers la foi, comment Dieu s'est fait connaître à elle et comment elle aborde avec des yeux neufs son premier carême.

5/ Le péché : à qui la faute ? Est-il encore possible de parler du péché aujourd'hui, interroge la rédaction de la revue Il est vivant. Les Pères Descouvemont et Sonet, nous proposent des réponses, fruits d'une longue expérience d'accompagnement spirituel.

6/ Dans notre monde pluraliste et multiculturel, la notion de Loi Naturelle est considérée comme définitivement dépassée : c'est pourtant sur elle que repose l'affirmation de valeurs universelles. Un article d'Etudes expose la pensée de l'Eglise à travers différentes interventions de Benoît XVI.

7/ "Et les autres" tel est le nom du journal de l'association Emmaüs. Dans son numéro de janvier il dénonce la lente dérive de l'hébergement : le nombre des sans abri augmente plus vite que celui des places d'accueil ; de plus, explique l'éditorial, sans accompagnement, "on stabilise les personnes au lieu de stabiliser les situations".

8/ Une société "post-séculière" ? Sous ce titre un peu obscur, le philosophe Jürgen Habermas fait une description très argumentée de notre société où le rationalisme athée n'est plus la perspective d'avenir incontestée mais où religions et croyances, en développement, cherchent un modus vivendi entre elles et avec des institutions démocratiques. Un article tiré de la revue Le Débat.

 

Publié dans Revue de presse

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L'autisme, vous connaissez ?

Publié le par la paroisse

Carême 2009 : partage avec l'APEI de Sèvres-Chaville-Ville d'Avray

L'autisme, vous connaissez ? Vous avez probablement vu le film Rainman. Ce film, comme bien d'autres, a véhiculé une image erronée de ce handicap. Non, toutes les personnes atteintes d'autisme n'ont pas des compétences spéciales et uniques du type « syndrome savant ».

L'autisme est une pathologie handicapante importante qui affecte les capacités de l'individu à se développer et à établir des relations avec les autres. Il vaudrait d'ailleurs mieux  parler de troubles autistiques au pluriel tant les manifestations et les degrés peuvent varier d'un individu à un autre. Longtemps imputés à la relation mère-enfant et donc traités avec des thérapies exclusivement psychiatriques, ces troubles sont maintenant rapprochés par les scientifiques de déficits neurobiologiques, neuropsychologiques et sensoriels, de sorte que les orientations thérapeutiques sont devenues pluridisciplinaires. C'est dire si la nécessité de créer des structures d'accueil adaptées à chaque type de handicap est fondamentale.


Il y aurait actuellement en France 80 000 personnes atteintes d'autisme, dont 30 000 de façon sévère, et 10 000 seulement bénéficient d'un accompagnement. Plus de 3000 ont dû s'expatrier en Belgique, pays mieux équipé. Le problème va s'aggraver car l'espérance de vie des autistes s'accroit.

L'Association des Parents Et amis d'Enfants Inadaptés  de Sèvres, Chaville, Ville d'Avray, née en 1965, est issue du mouvement parental qui s'est mobilisé pour la prise en charge des enfants handicapés mentaux et le soutien à leurs familles. Cette association gère aujourd'hui 5 établissements accueillant 120 handicapés mentaux et va créer à Ville d'Avray un internat/externat pour 16 adolescents autistes. Bénéficiant de financements du département et de l'Etat pour l'investissement initial et le fonctionnement des établissements, l'APEI  apporte des fonds propres pour chaque projet et a besoin de soutien financier.

C'est une des actions de partage proposées pendant le carême de cette année.

Les 21 et 22 mars 2009, à la sortie des messes, des responsables de l'association présenteront ses activités et le futur établissement de Ville d'Avray.
La projection d'un film sur le foyer d'accueil médicalisé  « Le Cèdre Bleu » suivie d'un échange avec quelques professionnels en charge de cet établissement vous est également proposée le jeudi 26 mars à 20h45 dans la salle Jean Paul II.

« Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :

Venez les bénis de mon Père [......] car [...] j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais malade, et vous m'avez visité » (Mt 25,34-36)

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Lettre ouverte de Mgr Daucourt à Mgr José Cardoso Sobrinho,

Publié le par la paroisse

Archevêque de Olinda et Recife

 

Monseigneur,

 

            Vous avez récemment tenu à déclarer publiquement l'excommunication d'une mère de famille qui avait fait avorter sa fillette de neuf ans, enceinte de quatre mois, après avoir été violée depuis l'âge de six ans par son beau-père. Vous avez décidé aussi publiquement l'excommunication des médecins qui ont pratiqué cet avortement. Je réagis donc publiquement à votre intervention par cette lettre ouverte.

 

            Je vous rassure tout de suite : pour moi, l'avortement est la suppression d'une vie. J'y suis donc fermement opposé.

 

            La mère de cette fillette a peut-être pensé qu'il valait mieux sauver une vie que de risquer d'en perdre trois... Peut-être les médecins lui avaient-ils dit qu'un petit utérus de neuf ans ne se dilate pas indéfiniment... Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que dans cette tragédie, vous avez ajouté de la douleur à la douleur et vous avez provoqué de la souffrance et du scandale chez beaucoup de personnes à travers le monde. Dans une situation si dramatique, je crois fermement que nous, évêques, pasteurs dans l'Eglise, nous avons d'abord à manifester la bonté du Christ Jésus, le seul vrai Bon Pasteur. Je suis sûr qu'Il aime cette mère et qu'Il cherche des hommes et des femmes pour l'aider à continuer la route en étant soutenue amicalement, spirituellement et, si nécessaire, matériellement. Je suis sûr qu'Il demande d'apporter de l'amour à cette fillette marquée à vie et à sa sœur aînée handicapée, elle aussi violée. Je suis sûr qu'Il demande à l'aumônerie de la prison de s'approcher du beau-père violeur pour qu'il se repente, se convertisse et redevienne un jour un homme véritable. Je suis sûr que le Christ estime aussi que, si vous le pouvez, vous parliez avec les médecins qui ont pratiqué cet avortement parce que, comme les quarante gynécologues et obstétriciens que j'ai rencontrés il y a quelques mois et dont je n'ai pas partagé nécessairement toutes les positions, la plupart d'entre eux apprécient d'être écoutés et d'entendre divers points de vue alors qu'ils vivent souvent des drames de conscience.

 

            Monseigneur, aidons-nous les uns les autres pour être avant tout des hommes d'espérance en Dieu et en tout être humain !

 

            Je suis en relation d'amitié et de collaboration avec beaucoup d'évangéliques qui sont tout aussi opposés que vous et moi à l'avortement. Ils ne proclament pas cependant de condamnation publique. Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles les communautés évangéliques attirent tant de catholiques aujourd'hui, en particulier au Brésil. Je constate que l'opinion publique ne comprend rien à l'excommunication. Elle la perçoit comme une condamnation des personnes et non une proposition de guérison et de conversion. J'estime donc que nous devons trouver d'autres moyens pour dire à nos communautés que le comportement ou les paroles de tel catholique ne sont pas en accord avec ce que l'Eglise comprend et croit de la volonté de Dieu.

 

            Je ne vous cache pas non plus que je me demande aussi comment on peut dire que le viol est moins grave que l'avortement qui supprime la vie dans le sein d'une mère. Des femmes violées se sont confiées à moi. Certaines ont pu se redresser et avancer dans la vie avec le souvenir de leurs blessures qui ne disparaît jamais complètement. Mais d'autres, tout en étant physiquement vivantes, ont été tuées au plus profond de leur être et n'arrivent pas à revivre. La vie n'est pas que physique, vous le savez bien.

 

            Je n'ai pas pu obtenir le texte complet de ce qu'a dit le Cardinal Re, mais le soutien que - selon les médias - il vous a apporté ne change rien à ma réaction pastorale. Pour la clarté des relations entre évêques, j'envoie un double de cette lettre à Monsieur le Cardinal Re.

 

            Je vous prie de croire, Monseigneur, à mes sentiments attristés, mais aussi respectueusement fraternels, ainsi qu'à l'assurance de ma prière pour vous-même et ceux et celles qui, de loin ou de près, sont concernés par le drame de cette fillette.

  

Mgr Gérard Daucourt

Evêque de Nanterre 

Le 12 mars 2009

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Le chrétien et l'argent - finance solidaire

Publié le par la paroisse


Soirée-débat Jeudi 19 mars à 20 h 45 avec :

- Emmanuel FABER : paroissien de Ville d'Avray, cadre chez Danone

- Paul MATHIS : Solidarité Internationale pour le Développement et l'Investissement (SIDI)


Dans la crypte de l'église N-D de Lourdes,
1427 av Roger Salengro, Chaville


E. FABER nous parlera de la possibilité de redonner sens au placement de l'épargne des particuliers dans les entreprises, des expériences menées par Danone au Bangladesh (avec Mohammed Yunus, fondateur du microcrédit) et ailleurs, financées par danone.communities, une plateforme de finance solidaire, et de la vision de l'entreprise fondée sur sa finalité sociétale, et pas seulement économique.


P. MATHIS exposera une façon plus directement solidaire de placer son épargne. Il exposera en particulier en détail le cas de la SIDI fondée il y a 26 ans par le CCFD et deux communautés religieuses pour l'appui aux structures de microcrédit. Il s'appuiera notamment sur ses connaissances d'actionnaire de la SIDI et sur des voyages d'étude effectués au Pérou et au Maroc pour observer sur place le fonctionnement du microcrédit.


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Le carême, chemin de prière

Publié le par la paroisse

20 minutes d'une petite école d'ADORATION

les vendredis de Carême

Pour vivre le temps de conversion dans la prière,
le Saint Sacrement est exposé dans l'église
tous les vendredis de 9h30, après la messe, jusqu'à 22 heures.

Pour mieux entrer dans la forme de prière de l'adoration, ou l'approfondir,
de courts enseignements d'introduction à l'adoration seront donnés 
à 3 horaires différents
dans les salles annexes :


À  9h40 ou 20h40 pour les adultes
sur les thèmes suivants :

  • le 6 Mars : "Apprendre à prier avec Marthe et Marie"
  • le 13 Mars : "La présence réelle de Jésus dans l'Eucharistie"
  • le 20 Mars : "La prière de demande"
  • le 27 Mars : "Adoration, louange et action de grâce"
  • le 3 Avril : "Vivre en présence de Dieu"

À 17h  pour les enfants si possible accompagnés d'un parent ou d'une nounou (salle ouverte dès la sortie de l'école pour permettre aux enfants de goûter).


En remerciant l'équipe qui met en place ces propositions, je compte sur chacun de vous pour la faire vivre, J'espère que beaucoup d'entre vous pourront prendre quelques minutes, ou davantage !,  pour rencontrer le Seigneur.
Père Hugues de Woillemont  


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