Paroisse catholique de Ville-d'Avray

C'est le héron de l'Etang Neuf qui a été le premier étonné ce dimanche matin en voyant avancer les grappes de marcheurs vers son repère ! Dès 8 heures, branle bas de combat : installation des tentes, de l'autel, de la sono, des tables pour l'apéritif ; répétition des instrumentistes et de la chorale. Chacun a mis a mis la main à la pâte et son petit grain de sel pour que la journée ne manque pas de saveur !

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A partir de 10 heures, les paroissiens commencent à arriver : les uns ont franchi le "col" depuis Chaville pour descendre aux étangs, les autres ont traversé Ville d 'Avray. Tous, nous voici rassemblés autour de nos prêtres et diacres : 750 paroissiens de Chaville et Ville d'Avray pour célébrer l'eucharistie ! "Nous sommes le corps du Christ, chacun de nous est un membre de ce corps. Chacun reçoit la grâce de l'Esprit pour le bien du corps entier !"

Ce qui frappait ? La prière de nos trois paroisses réunies. La beauté du cadre, l'harmonie et le rythme de la musique. L'étonnement des marcheurs qui parfois s'arrêtaient pour regarder... et peut-être plus !
C'est en interprétant "l'appel de saint Matthieu" peint par Le Caravage que le Père Hugues commente l'évangile de ce dimanche : oui, "c'est la miséricorde que je désire, dit Jésus, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs." (Matthieu, 9,13) Chacun en garde une trace sur la carte distribuée à la fin de la messe.

Pour la suite de la journée, une seule consigne : rencontrez ceux que vous ne connaissez pas ! C'est sans doute moins facile mais bien un signe que nos communautés sont ouvertes, appelées à accueillir chacun.
Le kir était frais, le buffet bien garni et l'ambiance chaleureuse !
A l'année prochaine !

Par Sabine Badré, participante de Ville d'Avray au pèlerinage diocésain en Terre Sainte
(faites glisser la souris sur chaque photo pour lire la légende)

Un pélerinage diocésain sur une terre à l'histoire poignante

Nous étions 7 de Ville d'Avray mais 300 du diocèse de Nanterre, répartis en groupes de 50, pour découvrir la terre Sainte et aller à la rencontre des chrétiens : ils veulent y rester et témoigner de l'Eglise du Christ malgré toutes les difficultés, ce que nous avons pu constater, le cœur serré souvent, mais dans une grande Espérance.

Monseigneur Daucourt nous a nourris d'homélies magnifiques qui nous ont fait prendre conscience de la force et des exigences de la foi, de l'urgence de l'évangélisation et de l'action du souffle de l'Esprit.

Sur cette terre poignante où le Christ est né, a vécu, a annoncé la Bonne Nouvelle de l'amour du Père pour chacun d'entre nous, a donné sa vie pour que nous ayons la vie en abondance, est ressuscité... nous étions dans une intense communion de prière avec les autres pèlerins, bien sûr, mais aussi avec tous ceux que nous avions laissés - et le monde entier.

Des lieux de mémoire et de foi   

Le printemps de Galilée, la traversée du Lac qu'il nous semblait faire avec Jésus, après un temps de méditation au Mont des Béatitudes, le « oui » de Marie à Nazareth où nous ne cessions de nous réjouir dans l'exultation du « Magnificat », l'émotion à Bethléem au milieu d'une foule immense de pèlerins (beaucoup d'orthodoxes venus de Russie et des pays de l'Est) : autant de souvenirs vivants gravés dans notre cœur ! Nous n'oublierons pas non plus le sycomore de Zachée à Jéricho, sous lequel chantait l'eau de la source, le Mont de la Quarantaine.

Nos premiers pas avaient été dans le désert du Neguev, au bord de la Mer Morte, avec la découverte de Qumran où furent trouvés les plus anciens manuscrits bibliques. Nous avons terminé par Jérusalem. « J'étais dans la joie » pour reprendre les paroles du psaume, et malgré le terrible mur construit par les Israéliens pour diviser la ville, nous avons vécu des moments inoubliables : sur la via Dolorosa avec le chemin de croix, et à Saint Pierre in Gallicante (lieu du reniement de Pierre) dans un très beau temps de réconciliation, la procession avec les branches d'olivier pour arriver à Gethsémani, les rameaux avant la passion.

Au saint Sépulcre, nous étions très très nombreux, une densité presque affolante ! Mais nous sommes là au cœur de la mort et de la résurrection du Christ. Maintenant, « allons dans le monde entier, le Christ est avec nous jusqu'à la fin des temps ! »

L'expérience de l'Eglise Universelle

La première messe fut sur l'un des lieux présumés d'Emmaüs (il y en a 4 !) ; la dernière aussi, à Abou Gosh, chez les Bénédictins du Bec Hellouin : merveilleuse communauté, merveilleuse église... et un « Notre Père » en hébreu !

En différents endroits, nous avons retrouvé Pierre toujours prêt à suivre Jésus, pardonné, enthousiaste, spontané et si solide, si confiant en cet amour qui lui est révélé. « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les Paroles de la vie éternelle ». Nous sommes rentrés « le cœur brûlant », dans l'action de grâce et la louange, décidés dans la force de l'Esprit à continuer le pèlerinage, à marcher sans nous arrêter !

Merci au grand responsable et organisateur, le Père Hugues, merci aux prêtres qui nous ont accompagnés ! Gardons une grande place dans notre prière pour les chrétiens et tous les habitants de Terre Sainte.

Sabine Badré

Une revue de presse est élaborée deux fois par trimestre et mise à votre disposition au fond de l'église, à côté de la statue de St Louis. 

Revue de presse à disposition actuellement :

1. Dans un entretien publié par la revue Etudes d'avril 2008 le Père Adolfo Nicolàs, Supérieur Général de la Compagnie de Jésus, s'adresse de manière plus personnelle aux Jésuites et aux amis de la famille ignatienne ; il les invite à passer les frontières, à se confronter à la réalité du monde, à apprendre à changer.

2. La maladie d'Alzheimer représente aujourd'hui un enjeu majeur de notre société. Nous vous proposons un dossier bien fait sur cette question tiré du Figaro Magazine du 21 mars dernier. Ce dossier en aborde les aspects techniques et psychologiques. Nous chercherons à les compléter par une réflexion sur les enjeux spirituels dans une prochaine revue de presse.

3. Y a-t-il divorce entre le christianisme et la société d'aujourd'hui ? Dans son numéro 243 la revue Croire Aujourd'hui propose un dossier en trois parties comprenant des témoignages de chrétiens « à l'aise dans le monde » et des réflexions de théologiens.

4. Le 11 avril 2005 à Washington Jean Boissonnat donnait une conférence à l'occasion du cinquantième anniversaire de la disparition de Pierre Teilhard de Chardin. Nous vous proposons ce texte qui jette un regard sur les grandes étapes de la mondialisation et examine en quoi la pensée du Père Teilhard de Chardin permet d'éclairer ce processus.

5. Un chapitre tiré du livre d'entretiens de Claude Halmos, psychanalyste, avec Hélène Mathieu, aux éditions NiL. L'ensemble du livre est intéressant ; nous avons retenu le chapitre intitulé « Pourquoi l'autorité des parents est-elle si difficile ? »

6. De la revue Christus de janvier 2008, une très belle méditation de Paul Houix, moine trappiste à Timadeuc, sur le thème de l'enfance. Il ne s'agit pas de redevenir enfant, mais bien de  « devenir enfant », une conversion radicale. 

7. Toujours de la revue Christus, dans le numéro d'avril 2008 consacré à « Obéir », un article du père Marc Rastouin, jésuite, bibliste, sur le canon des écritures. Thème qui peut paraître un peu sévère mais qui a son importance : comme l'écrit l'auteur « Quelle autorité accorder au canon des Ecritures ? Pourquoi certains écrits chrétiens n'y ont-ils pas été retenus ? »

8. A l'occasion du cinquantième anniversaire de mai 68, La Croix propose un dossier Religion et Spiritualité consacré au Concile, à l'« aggiornamento » de l'Eglise et à Paul VI, pape de 1963 à 1978.

Vous pouvez vous aussi suggérer des articles de presse, des publications, soit en utilisant la fonction "ajouter un commentaire" des articles de cette rubrique, soit en contactant directement un membre de l'équipe :
Henri Veuillot (hb.veuillot@aol.com)
Philippe Chauvel (philippe.chauvel5@wanadoo.fr)
Gérard Donnadieu (gerard.donnadieu@wanadoo.fr)

Agathe Sentis a participé au FRAT de Lourdes, voici son témoignage :

Le Frat est un rassemblement fraternel de jeunes pour exprimer notre foi . Il se passe à Lourdes et ne regroupe que des lycéens . Le groupe de Sèvres-Ville d'Avray était accompagné de huit annimateurs dont le père Laurent Cros. Les lycéens de ce groupes étaient 26 !



Quand on me demande "comment c'était le FRAT ?", je réponds tout simplement : "c'est le FRAT !"

J'aime pas parler du FRAT au passé parce que quelque part, c'est pas fini et ça reste toujours présent.
Le FRAT, c'est dur à raconter, ça se vit et ça se sent. Par exemple, quelqu'un m'avait interpelé après le Sacrement de Réconciliation pour me poser 2-3 questions : " Que venez-vous de faire à l'instant ? Comment vous sentez-vous ?" La première question, c'était simple d'y répondre, mais pour la deuxième, j'ai juste pu dire que ça m'avait fait du bien, et qu'on se sentait meilleur, qu'on se sentait léger, mais c'est pas possible à décrire, il faut le vivre pour comprendre ce que ça fait.
Le FRAT, c'est un tout, c'est une ambiance, une rencontre (ou même plusieurs souvent), une fête (le FestiFrat), une prière. L'emploi du temps est plutôt chargé, entre le messes, les célébrations, les carrefours, les temps de groupe. Les temps de groupe, on en revient crevé mais ça vaut le coup. On peut rencontrer plein de monde (en même temps, c'est un peu normal vu le nombre de jeunes qu'il y a là-bas : 12000 jeunes !
Ca c'est pour le FRAT en général.

12000 jeunes, "tous appelés à devenir des saints"

Maintenant, le FRAT de Lourdes : tous les jours nous avions un rassemblement dans la basilique St Pie X où se regroupaient les 12000 jeunes participant au Frat. Eh oui ! nous étions nombreux car nous fêtions les 100 ans du FRAT de Lourdes et les 150 ans des apparitons de la vierge Marie à Lourdes. Nous n'étions pas les seuls bien sûr : il y avait aussi beaucoup de malades. On nous a retracé l'histoire de Bernadette Soubirou, l'histoire des apparitions, et l'histoire du FRAT. Nous avons pu visiter Lourdes ainsi que les différents lieux où a vecu Bernadette Soubirou, écouter des temoignages, aller dans les bains d'eau purifiée et nous recueillir à la grotte. Nous avons vécu aussi un temps de reconciliation, et la procession des lumières où tous le monde portait une bougie. Il y a eu également un sacrement des malades très émouvant et un "FestiFrat" qui est en fait une fête des jeunes dans la ville.
Ce qu'il y a en plus à Lourdes, c'est les "Espaces", des activités qu'on choisit. Le thème du FRAT de Lourdes cette année, c'était la Sainteté. Pour résumer tous les carrefours, la phrase à retenir, c'est "Nous sommes tous appelés à devenir saints".
Maintenant, ce serait trop long à résumer, le FRAT, c'est le FRAT, tout simplement !

En bref, le FRAT, c'est génial !! C'est un moment fort à vivre car : " CE N'EST QU'UN DEBUT, LE FRAT CA CONTINUE " "CE N'EST PAS FINI, LE FRAT C'EST POUR LA VIE "  

Agathe Sentis

Samedi 10 mai, Vigile de Pentecôte :
soirée musicale oecuménique
A 19h dans l'église, tous les chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants) sont invités à écouter la
"Petite cantate pour le jour de Pentecôte »
présentée par le Pasteur Michel Wagner, auteur du livret.
L'audition (45 minutes) se terminera par le chant du Notre Père puis par un dîner apporté par chacun

Mercredi 14 mai : un grand témoin à Ville d'Avray !
Dans le cadre des "Entretiens sur le temps présent",
le Père Olivier Morand,
délégué des Evêques pour la pastorale du tourisme et des loisirs entre 2000 et 2006, aumônier national des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens,
animera une soirée sur le thème :
"Temps libre et spiritualité"
Comment vivons-nous nos vacances, nos voyages, nos temps libres, nos loisirs ?
Cela nous concerne tous !
A 20h45 dans la salle Jean-Paul II