[vidéo] "Traverser la vague" - Par Yann Bouchard

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Ce 25 mars, tous en union de prière avec le Pape

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Aujourd'hui, mercredi 25 mars, jour de la fête de l'Annonciation du Seigneur, le pape François et les évêques de France nous invitent à effectuer des gestes communs.

A midi, le souverain pontife appelle tous les chrétiens à s’unir dans la prière contre l’épidémie de coronavirus et d'unir leurs voix vers le Ciel, en récitant le Notre Père. Le Pape a également annoncé qu’il présiderait un temps de prière ce vendredi 27 mars à 18h sur le parvis de la basilique Saint-Pierre.

Le soir, tandis que les cloches des églises de France sonneront à 19h30, nous sommes invités par l’ensemble des évêques de France à déposer une bougie sur nos fenêtres pour marquer notre communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays.

Ce 25 mars, tous en union de prière avec le Pape

Le message des évêques de France à tous les concitoyens :

L’ensemble des évêques de France invite les Français à un geste commun le mercredi 25 mars prochain. Les catholiques lui donneront une signification particulière en raison de la fête de l’Annonciation, mais tout le monde peut s’y joindre : déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays. Ce sera aussi l’expression de notre désir que la sortie de l’épidémie nous trouve plus déterminés aux changements de mode de vie que nous savons nécessaires depuis des années. Nous, catholiques, demanderons en même temps à la Vierge Marie de remplir nos cœurs de foi, d’espérance et de charité en ces temps et de nous obtenir la grâce de l’Esprit-Saint pour que nous sachions trouver les gestes nécessaires.

Mgr Éric de Moulins-Beaufort
Archevêque de Reims
Président de la Conférence des évêques de France

Message aux catholiques de France :

Mercredi 25 mars, nous fêterons l’Annonciation du Seigneur. Elle eut lieu à Nazareth, chez une jeune fille, Marie. Dans sa maison, le Ciel rencontre la terre ; dans sa maison, le salut du monde est conçu ; dans sa maison, une joie nouvelle apparaît, la joie de l’Évangile, une joie pour le monde: «Car rien n’est impossible à Dieu» (Lc 1, 37).

Cette année, sans l’avoir voulu, nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion?

Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise, seul ou en famille, le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.

Et qu’au même moment chaque maison allume une ou plusieurs bougies, à sa fenêtre, pour dire son espérance et conforter celle de ses voisins.

Nous prierons en communion par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en nous unissant au chapelet récité, à Lourdes, chaque jour à 15h30. Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos cœurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous: «Que tout m’advienne selon ta parole» (Lc 1, 38) – [1re dizaine].

Nous confierons à Marie qui devient Mère du Sauveur et qui deviendra notre Mère, nos frères et sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, «le fruit béni de ses entrailles» (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés [2e dizaine].

Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s’interrogea: «Comment cela va-t-il se faire?» (Lc 1, 34). La peur d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse: «Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort», comme l’Église nous l’a appris [3e dizaine].

Enfin, poussés par l’Esprit, nous pourrons dire à Jésus: «Guéris-nous !» Nous ne savons pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la passion, la mort et la résurrection de Jésus, le premier-né d’une multitude de frères qu’il fait entrer dans la vie de Dieu [4e dizaine.]

[5e dizaine avec intentions particulières].

Ouvrir sa fenêtre, allumer une bougie est un geste de communion que nous voulons offrir à toute la nation pour qu’elle rende hommage aux défunts, victimes du Covid-19, et aussi à ceux qui donnent de l’espoir, soignants, autorités mais aussi famille, amis, voisins.

C’est pourquoi nous vous demandons de relayer ce message très largement autour de vous, par tous les moyens autorisés à votre disposition !

LES ÉVÊQUES DE FRANCE

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De nos contraintes jaillit une source généreuse - par le Père Marc

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Lecture du livre du prophète Ézékiel (47, 1-9.12)

En ces jours-là, au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison, et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient. L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel. L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui fait face à l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit. L’homme s’éloigna vers l’orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux chevilles. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l’eau : j’en avais jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j’en avais jusqu’aux reins.
Il en mesura encore mille : c’était un torrent que je ne pouvais traverser ; l’eau avait grossi, il aurait fallu nager : c’était un torrent infranchissable. Alors il me dit : « As-tu vu, fils d’homme ? » Puis il me ramena au bord du torrent. Quand il m’eut ramené, voici qu’il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre. Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »

©Shutterstock

Comme la vision d’Ezékiel est rafraichissante !

Vous n’avez pas envie de cette belle eau qui coule généreusement ? Se pencher vers elle, faire une sébile avec ses mains pour en retenir quelques gorgées et la boire doucement, la savourer, laisser chaque goutte caresser son gosier craquelé par la sècheresse. Se laver le visage calciné par une journée de randonnée en montagne pour effacer en quelques aspersions la poussière du chemin que la sueur a imprimée sur la peau. La joie simple et pure du randonneur en montagne qui n’a pas su bien gérer sa gourde et qui peut enfin se désaltérer à une source providentielle. Alors la vie reprend et se développe à nouveau à partir de ce jaillissement limpide. La vraie vie, sans fard, sans marchandage, loin des transactions et du business, la vie surabondante de bienfaits, la vie qui vient d’en haut pour féconder nos existences fatiguées de retenir le don qui doit être partagé.

Cette eau, elle jaillit de notre impossibilité de se rassembler pour célébrer le Seigneur. Elle sourd des consignes sanitaires protectrices nous empêchant de se rencontrer pour discuter et boire un verre, de se serrer la main, de se faire une bise fraternelle. Elle est comme la face immergée de l’iceberg : invisible mais bien présente. Je vous invite à la faire descendre dans vos aridités avec vos prières, vos méditations de la parole en famille ou seul, avec vos appels téléphoniques aux plus isolés, avec vos mails attentionnés aux copains oubliés depuis longtemps, vos apéros-Skype, vos vidéo-chapelets (tiens, c’est nouveau, ça !) et tout ce que vous êtes capables d’inventer pour la gloire de Dieu.

En communion avec nos sœurs et frères catéchumènes, buvons encore et toujours à l’eau du baptême.

P. Marc Piallat

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[vidéo] Pourquoi faire sonner les cloches de la paroisse à 20h ? Par le Père Marc

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"Seigneur,
toi qui veilles sur chacun de tes enfants,
Nous nous confions à toi !
Fais à notre temps la grâce de la guérison.
Viens en aide aux malades, aux soignants et aux familles en deuil.
Rends-nous attentifs aux personnes isolées,
fragiles ou découragées.
Fais grandir en nous la foi, l’espérance et la charité.
Par l’intercession de la Vierge Marie,
Notre-Dame de Boulogne,
Notre-Dame de Bonne Délivrance,
Notre-Dame du Perpétuel Secours,
de sainte Geneviève et de tous les saints,
fais de nous, dans la force de l’Esprit,
des témoins de la Lumière, ton Fils ressuscité. Amen !"

(prière proposée par le Diocèse de Nanterre)

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[vidéo] Un message de notre diacre Yann Bouchard

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Depuis Carnac, où il est confiné, Yann nous invite à garder confiance.

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