Linceul de Turin : que peut-on en dire aujourd'hui sur le plan scientifique, historique et spirituel ?

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Conférence jeudi 10 juin à 20h30

   

par Béatrice Guespéreau,
vice-présidente de l'association "Montre-nous ton visage"


et Jacques Bara,
directeur de recherche honoraire au CNRS

 

 

Lieu : église Ste Bernadette, 3 rue du Pavé de Meudon
(Chaville)

 

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Au revoir au Père Bonnefond

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Retrouvez tous les grands moments de la journée du 30 mai

Les photos de la journée

L'homélie du Père Bonnefond

Les MERCIS : du groupe des jeunes, des foyers et de l'EAP

 

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Homélie du Père Bonnefond (messe d'au-revoir 30 mai)

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La fête de la Sainte Trinité a toute une histoire. Cette histoire fait partie de la vie de l’Église. Je n’ai pas l’intention de vous  rappeler cette histoire. Ce n’est pas le jour. A l’occasion du « Au revoir » de ce jour, c’est d’une autre histoire  que  je veux vous parler. C’est l’histoire de la vie de l’Église que j’ai connue et vécue. Et puisque c’est l’histoire de notre Église c’est aussi votre histoire. Car l’histoire de la vie de l’Église est liée à chacune de nos vies. On pourrait dire aussi l’inverse : l’histoire de nos vies est liée à l’histoire de l’Église d’aujourd’hui. Histoire de ma vie de prêtre avec vous et histoire de l’Église, j’ose ce parallèle

 

aurevoir-Pere-Bonnefond-0230.jpgAvec un passage de dix-neuf ans dans la communauté chrétienne de Ville d’Avray, c’est autant une page d’histoire personnelle qu’une page d’histoire de l’Église, que j’évoque. Je crois en effet, que l’histoire de chacun d’entre nous, la mienne comme la vôtre, participe à l’histoire de l’Église. La vie du prêtre, comme celle de tout baptisé, façonne le visage de l’Église. L’Église manifeste ce qu’elle est, par la vie de tous ses membres, prêtres et laïcs. L’Église est une réalité incarnée. Elle est animée par l’Esprit que le Christ lui a promis, mais elle reste une réalité humaine. Aimons la, parce qu’elle est belle dans son mystère.

 

Lorsque j’étais jeune, le visage du prêtre que je connaissais était encore conforme à celui qu’avaient souhaité les Pères du Concile de Trente au XVIème siècle. Le prêtre était « le religieux de Dieu », sa vie se déroulait à l’Église et la soutane qu’il portait le lui rappelait. Il sortait peu de l’Église. Le monde n’était pas son domaine. (Je me rappelle l’époque où à l’occasion de mariages de membres de ma famille, je ne participais pas à la fête). Or ce modèle de prêtre a évolué. Question : à l’exemple de Jésus qui s’est fait proche des hommes (l’Évangile nous le montre bien), le prêtre n’avait-il pas vocation à être, lui aussi, proche des hommes ? L’Église elle aussi ne devait-elle pas être proche de la vie des hommes ? et pour dire quoi !  Que Dieu est proche de nous ! Nous ne savons pas le voir, mais tout nous parle de Lui. C’est ma foi. 


Il y a eu des efforts considérables tout au long du XIXème siècle, de la part des chrétiens, pour se rapprocher des exclus de l’époque. Merveilleuse épopée de l’histoire chrétienne ! Plus près de nous au XXème siècle, des milliers de prêtres se sont trouvés auprès des soldats pendant la guerre 1914-1918, puis pendant celle de 1940  et dans les camps de prisonniers et de déportés. Face à ces grands événements de l’histoire, le prêtre par la force des choses s’est rapproché de l’homme et ainsi son ministère a évolué. Dans ma jeunesse j’ai eu la chance d’en bénéficier. Il y a eu également le choc provoqué  par la parution du livre « France, pays de mission », écrit par le Père Godin en 1942. Face à la déchristianisation comment le prêtre doit-il vivre son sacerdoce ? L’Église n’avait-elle pas à orienter le ministère du prêtre autrement ?  Tous les efforts et tous les travaux faits sur ce sujet trouveront un nouvel éclairage au Concile, Vatican II, en 1965. Le Concile parlera du prêtre dans un sens plus large comme « Ministre de l’Évangile », Il est membre du peuple de Dieu, comme les autres, mais il est appelé et mis à part pour être tout entier au service de l’Évangile. Le prêtre devait vivre sa foi davantage mêlé au monde, (sauf vocation spéciale la vie monastique), et faire apparaître ainsi l’Église  plus ouverte et plus accueillante.

 

Aussi progressivement des barrières sont tombées. L’Église s’est mise à parler une langue que tous pouvaient comprendre. Les petits se sont sentis plus chez eux. Un grand nettoyage, au regret de certains, a été fait. Par exemple, à l’occasion des mariages et des obsèques, la simplicité est apparue, avec moins de tentures et de tapis. Et il ne fut plus nécessaire d’avoir de l’argent pour obtenir une prière. Dans une église purifiée la prière n’en a pas été moins fervente.

 

J’ai vécu cette évolution tout au long de mon ministère, surtout pendant les 40 premières années. En arrivant à Ville d’Avray en 1991, j’avais toujours ce souci d’une église proche des hommes et de leur vie. Vous m’avez donc pris comme j’étais.  Et avec vous, j’ai essayé de vivre dans cet esprit.

 

Ce rappel des années passées, ce que j’ai moi-même vécu, cela fait partie de l’histoire de l’Église. C’est donc autant votre histoire que la mienne.

 

« Je ferai de toi un pécheur d’hommes », avait dit Jésus à l’apôtre Pierre. J’ai traduit cet appel en évoluant dans la manière de le vivre. En restant au service de l’autel, avec la prière et les sacrements, je pense que le prêtre doit avoir le souci d’être proche de tous, autant qu’on puisse l’être, de beaucoup écouter, d’accompagner, d’aimer tout simplement. Prêtre aussi, avec le souci de partager des moments de vie avec les uns et les autres, pour mieux se comprendre mutuellement. Cette proximité m’a aidé à découvrir la proximité de Dieu. Car j’ai appris qu’il y avait un 5ème évangile : celui de la vie de tous les jours où l’Esprit parle aux hommes. N’est-ce pas ce qu’on essaie de faire lorsqu’on se retrouve dans une équipe ? pour regarder sa vie et prier ensemble.  Je rends grâce d’avoir pu le faire avec beaucoup d’entre vous au cours de ces 19 ans passés à Ville d’Avray.

 

C'est avec notre vie que se construit l’Église. Peut-être est-ce une trop grande prétention ? L’apôtre Pierre ne disait-il pas : « Vous êtes des pierres vivantes ; vous êtes une nation sainte charger d’annoncer les merveilles de Dieu ». Chaque tranche de vie, de qui que ce soit, est donc une histoire, peut-être extrêmement modeste aux yeux de certains, mais qui fait partie de la grande Histoire de l’Église. La vie de l’Église, mon histoire et la vôtre, c’est donc tout ce qui a été vécu ensemble. Aujourd’hui, c’est pour ce travail que nous avons pu réaliser ensemble que nous prions et rendons grâce.

L’important reste que le Seigneur soit aimé et premier servi. Il importe que, par la foi et l’action de tous, le Ressuscité se  présente vivant et agissant dans l’aujourd’hui de l’Église. Le Christ ne se trouve pas à deux mille ans de distance, mais il est réellement présent parmi nous  et il nous donne la lumière qui nous fait vivre et trouver les chemins de l’avenir.
Paul nous disait dans l’épître entendue tout à l’heure : « L’espérance ne trompe pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint ».

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Mercis au Père Bonnefond

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Merci du groupe des jeunes, par Camille de Montferrand

 

aurevoir-Pere-Bonnefond 0131Cher Père Bonnefond,
Au nom de tous les jeunes de la paroisse, le groupe des jeunes, auquel vous avez toujours attaché une grande attention, souhaite vous remercier tout particulièrement pour votre accompagnement tout au long de ces années passées à Ville d'Avray ! 


Merci pour vos encouragements, pour votre soutien dans tous les moments, faciles ou moins faciles, pour la confiance que vous avez toujours mise en nous, en nous poussant à donner le meilleur de nous même. Vous n'avez eu de cesse de nous rappeller le sens profond de notre mission au sein de la paroisse : être un signe visible de la jeunesse de l'Eglise, et permettre à l'assemblée d'entrer dans la prière, grâce à la lecture de la Parole de Dieu, la musique et les chants, sans chercher la perfection technique, mais en nous efforçant de mettre tout notre coeur dans cette tache ; Vous insistiez tout particulièrement sur cette dimension de service ! 


Avec Thierry et Patricia Hebré, toujours si accueillants et efficaces, vous nous avez permis de former une équiper fraternelle, ayant pour chacun d'entre nous une attention personelle !  Pour tout cela, nous sommes heureux de pouvoir vous dire à nouveau tous nos merci !  Les jeunes de Ville d'Avray vous souhaitent bon vent dans votre nouvelle vie de jeune retraité !

 

Merci au nom des foyers, par Corinne Gérard

 

aurevoir-Pere-Bonnefond-0139.jpgComme vous le savez, chaque année, le Père Bonnefond a accompagné une équipe de foyers désireux de réfléchir sur des sujets de vie à la lumière de l’Evangile.

C’est lui qui a mis en place ces moments de rencontres et d’échanges entre chrétiens de notre paroisse et nous avons eu la joie avec mon mari d’en faire partie.

 

Ces équipes sont non seulement un merveilleux accueil pour nous tous, jeunes foyers ou nouveaux arrivants sur Ville d’Avray, mais aussi une véritable aide pour trouver notre place dans la communauté chrétienne.

 

Avant notre entrée dans l’équipe de foyers, nous cherchions à être plus actifs dans la communauté sans trouver réellement de chemin. Cette année d’échange éclairée par le Père Bonnefond nous a permis de trouver la solidarité chrétienne tant recherchée. Tous les thèmes abordés nous ont permis de remettre en question nos certitudes et nous ont aidé à prendre conscience que notre vision des choses pouvait être approfondie.

 

Pour notre groupe, le Père Bonnefond a été le grand organisateur de moments de convivialité et de dialogue qui ont créé un véritable lien et un enrichissement personnel et collectif. Pour nous tous, il est un des piliers du dynamisme de notre communauté paroissiale. D’ailleurs par la suite, nous nous sommes tous engagés dans d’autres groupes.

 

Faisant partie de la dernière équipe de foyers suivie par le Père Bonnefond, nous souhaitons le remercier chaleureusement au nom de Pauline et Edouard, Gwendoline et Yann, Anne et David ainsi que tous les autres foyers,

pour son écoute toujours attentive,

pour sa patience devant nos incompréhensions et nos questionnements toujours très nombreux,

pour sa manière subtile de nous donner les éléments nécessaires à notre réflexion,

pour son sourire qui a éclairé nos échanges,

pour sa manière de suggérer sans jamais rien imposer,

pour sa façon de recadrer le dialogue quand nous perdions notre chemin de réflexion et  pour le partage de son immense connaissance des textes de l’Evangile et de l’histoire de Jésus et de ses Apôtres.

 

Un grand merci à vous Père Bonnefond.

 

Merci au nom de l'EAP (Equipe d'Animation Pastorale), par Yann Bouchard

 

aurevoir-Pere-Bonnefond-0145.jpgAu nom de l’EAP et donc de tous les paroissiens, comment vous dire encore merci après ces deux beaux témoignages ?

Pour prendre trois verbes évangéliques, vous avez « habité » parmi nous, vous avez « demeuré » avec nous et vous nous avez « aimé » cela pendant 19 ans, de façon constante.

 

Merci d’avoir été un moteur dans notre paroisse. Beaucoup d’entre nous ont été mis en route grâce à vous. Je pense aussi à votre participation dans le Conseil Paroissial et dans l’Equipe d’Animation Paroissiale depuis 19 ans. Je pense à votre implication dans des projets novateurs. Par exemple, « Partager notre Espérance » il y a quelques années.

 

Merci d’être un homme de lien, de liant, entre nous tous. Et entre les prêtres avec lesquels qui vous avez travaillés, avec leur différences de caractère, de culture, d’âge (Père Charpagne, Père Cagnac, Père Hugues, Père Xavier, Père Ludovic, Père Anicetto…)

 

Merci pour votre foi, votre espérance et votre charité, que vous nous avez montré dans l’ordinaire des jours. Merci pour votre sens de l’Eglise et votre ouverture au monde. Merci aussi pour votre accueil, votre écoute, votre disponibilié et votre bienveillance .

 

Merci à titre plus personnel pour votre gentillesse à mon égard, pendant ces longues années où j’étais seul à Ville d’Avray avec ma fille Mathilde, pour vos passages à Saumur fin juillet, pour votre précieuse présence lors de mon mariage avec Chantal, il y a 12 ans et à mon ordination diaconale ici il y a 3 ans ½.

 

Tous, nous vous disons un immense merci (le mot « immense » m’a été soufflé par Danièle). Vous comptez pour chacun de nous.

Plus fort encore, chacun de nous a pu ressentir à vos côtés, plus ou moins consciemment, qu’il comptait pour vous, que nous avions du prix à vos yeux et que nous vous aidions à vivre votre ministère de prêtre, simplement parce que vous savez voir les qualités de chacun, et y découvrir les voies de l’Esprit Saint qui mène toute personne.

Je vous cite dans une lettre que vous m’écriviez il y a quelques jours : « le Christ est évidemment le « Maître de la vie », mais notre frère l’homme (qu’il cherche Dieu ou ne cherche pas Dieu), peut nous aider à Le servir. Il nous est même nécessaire pour Le servir. Sur ma route, beaucoup m’ont aidé. »


Et bien, sur notre route à tous, croyez bien que vous nous avez beaucoup aidés, que nous vous aimons et que la distance Ville d’Avray Clamart ne devrait en rien distendre nos relations d’amitié fraternelle profonde et durable.

Merci.

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28 mai : Requiem de Mozart par l'ensemble vocal St Nicolas Jubileo

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